Je vous avais dit que je partais en stage lundi ? Oui, évidemment. Je n'arrête pas d'en parler à tout bout de champ. D'ailleurs, si l'ensemble d'internet et de l'IRTS n'a pas encore compris que je serai SEULE au fond d'un bois entourée de fous, je serai fort surprise !
Avis à la populassionne : que personne, je dis bien PERSONNE ne ramène son boule dans ma forêt, sous prétexte de me foutre la trouille de ma vie, ou pire encore, de me tuer. Là, ça serait moins cool, comme vanne.
Je commence donc aujourd'hui à véritablement me pencher sur la question du quoi-j'emporte ?
Des draps, on ne sait JAMAIS qui a dormi là avant soi et moi, j'imagine toujours un gros poilu pas propre qui éternue dans sa main et étale son huitre sur un coin des draps.
Des bombes au poivre. Bon, j'aurais préféré des vraies bombes lacrymo qui font plus peur qu'un peu de poivre dans les narines. Un mec déterminé à te violer, pas sûre sûre que des épices l'arrêtent....
Du mangé. Je fantasme déjà sur tous les trucs dégueulasses pour la santé que je vais ranger dans un coin de mon armoire. Des Kinders Bueno, du pain de mie, du pâté Hénaff, des chips, des gâteaux apéros.... rien que du gras, du salé-qui-bouche-les-artères, rien que des trucs qui me rappelleront mes midis-frites au RU. Et alors si des fois le frigo était accessible, je ne vous raconte pas la décadence alimentaire....
Des fringues propres, oui, mais lesquelles ?? C'est pas comme si une fille de la promo racontait l'autre jour que ses Kycors, vénères, déchiraient ses sapes et qu'elle se retrouvait en soutif. T'as raison, c'est avec mes Assedics que je vais renouveller ma garde-robe !
Mon Net-bouc. C'est là qu'on joint tous les mains, ensemble, pour que je puisse avoir internet de
Mes produits pour
Mes chargeurs du Net-bouc et du portable sinon je n'attends pas le psychopathe pour me tuer, je le fais moi-même.
Euh....... les incontournables Willy, bouquins, photos de MF, cartouches de clopes (je doute pouvoir m'acheter des clopes facilement à La Selle). J'envisageais également une bouteille de Coteaux mais j'ai trop peur de me visualiser, d'un coup, affalée sur mon lit, regardant une connerie à la télé, le regard abruti, un godet de vin dans une main, une clope dans l'autre, seule. Je ne peux pas l'envisager comme ces actrices améwicaines qui, songeuses, posent un bout de fesse sur le comptoir de la cuisine imaculée, un énorme verre de vin-wouge-so-frenchy à la main et qui restent immanquablement sexy. Moi, déjà, j'ai pas l'appart 120m² à Central Park avec vue sur la ville. J'ai une vieille baraque à La Selle Park avec vue sur le crottin.
Ouais, pour faire court, j'ai mal au bidou (et pas seulement à cause de l'hamburger-pas-si-gras-et-bon-que-le-mac-do d'hier soir) et ma boule de stress va stagner jusqu'à ce que je sois arrivée sur place, que je me sois confrontée aux Kycors, aux pros, au monticule de taf qui m'attend sur les 5 prochains mois.
A lundi, inch'allah.