Toute la jubilation du magnificat annonciateur de nos tentations est à l'immaculée miséricorde ce que l'allégresse du Saint-Sépulcre est au jugement de nos béatitudes.

Et vice et versa.

samedi 20 novembre 2010

La boule dans le bidou

J- 2 avant d'aller à La Selle....










Je vous avais dit que je partais en stage lundi ? Oui, évidemment. Je n'arrête pas d'en parler à tout bout de champ. D'ailleurs, si l'ensemble d'internet et de l'IRTS n'a pas encore compris que je serai SEULE au fond d'un bois entourée de fous, je serai fort surprise !

Avis à la populassionne : que personne, je dis bien PERSONNE ne ramène son boule dans ma forêt, sous prétexte de me foutre la trouille de ma vie, ou pire encore, de me tuer. Là, ça serait moins cool, comme vanne.



Je commence donc aujourd'hui à véritablement me pencher sur la question du quoi-j'emporte ?

Des draps, on ne sait JAMAIS qui a dormi là avant soi et moi, j'imagine toujours un gros poilu pas propre qui éternue dans sa main et étale son huitre sur un coin des draps.

Des bombes au poivre. Bon, j'aurais préféré des vraies bombes lacrymo qui font plus peur qu'un peu de poivre dans les narines. Un mec déterminé à te violer, pas sûre sûre que des épices l'arrêtent....

Du mangé. Je fantasme déjà sur tous les trucs dégueulasses pour la santé que je vais ranger dans un coin de mon armoire. Des Kinders Bueno, du pain de mie, du pâté Hénaff, des chips, des gâteaux apéros.... rien que du gras, du salé-qui-bouche-les-artères, rien que des trucs qui me rappelleront mes midis-frites au RU. Et alors si des fois le frigo était accessible, je ne vous raconte pas la décadence alimentaire....

Des fringues propres, oui, mais lesquelles ?? C'est pas comme si une fille de la promo racontait l'autre jour que ses Kycors, vénères, déchiraient ses sapes et qu'elle se retrouvait en soutif. T'as raison, c'est avec mes Assedics que je vais renouveller ma garde-robe !

Mon Net-bouc. C'est là qu'on joint tous les mains, ensemble, pour que je puisse avoir internet de  ma chambre ma piaule mon trou-à-rat. Sinon, à quoi sert un ordinateur ? Au traitement de texte, me direz-vous. Certes, mais ça sous-entend qu'on travaille ses cours alors ? Mouahahahah....

Mes produits pour me faire belle être propre. Dove douche, Dove déo (Dove a un pH neutre qui n'agresse pas ma peau fragile), Head&Shoulders (ça ne neige pas sur mon crâne), brosse à dents, dentifrice, lisseur (incontournable si des fois l'envie me prenait de sortir du domaine et marcher jusqu'au bourg), serviettes de bain, tampax (on parie qu'elles débarqueront lundi 9h ??), mon maquillage et mon démaquillant. Penser éventuellement désinffectant aussi, dans le doute ; qui dit qu'un Kycor va pas venir me baver sur une zone dénudée de mon corps ? Entendez bien sûr visage/bras/main, ni plus ni moins.

Mes chargeurs du Net-bouc et du portable sinon je n'attends pas le psychopathe pour me tuer, je le fais moi-même.

Euh....... les incontournables Willy, bouquins, photos de MF, cartouches de clopes (je doute pouvoir m'acheter des clopes facilement à La Selle). J'envisageais également une bouteille de Coteaux mais j'ai trop peur de me visualiser, d'un coup, affalée sur mon lit, regardant une connerie à la télé, le regard abruti, un godet de vin dans une main, une clope dans l'autre, seule. Je ne peux pas l'envisager comme ces actrices améwicaines qui, songeuses, posent un bout de fesse sur le comptoir de la cuisine imaculée, un énorme verre de vin-wouge-so-frenchy à la main et qui restent immanquablement sexy. Moi, déjà, j'ai pas l'appart 120m² à Central Park avec vue sur la ville. J'ai une vieille baraque à La Selle Park avec vue sur le crottin.

Ouais, pour faire court, j'ai mal au bidou (et pas seulement à cause de l'hamburger-pas-si-gras-et-bon-que-le-mac-do d'hier soir) et ma boule de stress va stagner jusqu'à ce que je sois arrivée sur place, que je me sois confrontée aux Kycors, aux pros, au monticule de taf qui m'attend sur les 5 prochains mois.

A lundi, inch'allah.

jeudi 11 novembre 2010

Je suis allée à La Selle.


Comme dirait Julien, on a pas fini de rigoler avec ça.....

Bon alors je vous avais écrit un article hier soir pour vous raconter un peu mon petit voyage à La Selle Craonnaise mais ce cher hotspot (wifi public pour les non initiés) m'a lâché en milieu d'article, sans me prévenir. Résultat : tout l'article effacé. 

Je recommence, alors. 

J'avais tenté de vous trouver une jolie photo de cette bourgade, que vous ayez une idée précise du trou paumé dans lequel je vais m'enterrer jusqu'au mois d'avril, mais même google images ne propose rien.
Seul un mini site de la bourgade existe, ici.

Donc, le maître mot de La Selle Craonnaise, c'est sinistre. Ou glauque. 
Un mardi après-midi, à 14 heures, la boulangerie et le bar/resto ouvrier (seuls commerces du bourg) sont fermés. Je ne vous parlerai même pas des devantures, de la peinture dépassée des vitrines. On dirait en fait un village fantôme. Pas une âme qui vive. Tous les volets sont fermés ; des volets en bois rongé par les insectes, ayant vu leur dernier coup de pinceau il y a genre trente ans. Limite s'ils ne se balançaient pas doucement en grinçant quoi. Silent Hill, me voilà !!

L'heure de mon rdv a sonné, je me dirige donc vers le foyer. C'est un immense domaine de 24 hectares, avec un petit château au milieu et des dépendances un peu partout disséminées sur le terrain. Il y a un petit bois à droite et des bâtiments très récents à gauche ; un lieu de vie pour des personnes encore plus handicapées que celles du foyer où je vais. En fait, St Amadour, c'est un foyer de vie et une Maison d'Acceuil Spécialisée, cette dernière étant une structure très très médicalisée et vraiment très dure à vivre professionnellement. C'est la Croix Rouge qui gère tout ça. Mais moi, je ne serai que dans le petit château et les dépendances du parc. 

Je visite les lieux, c'est très vieillot, en effet, mais des travaux de rénovation sont en cours, pour trois ans encore. Le chef de service m'explique le fonctionnement du foyer, me guide à travers le véritable labyrinthe qu'est ce château et m'amène jusqu'à l'appartement de fonction. Mine de rien, ça fait une petite marche pour y accéder, l'appartement étant bien coincé dans les bois.

Bon, en fait, il s'agit d'une grande maison. Au premier étage, une cuisine ouverte sur un salon/salle à manger et des chiottes. Au second, trois chambres, une salle de bain et des chiottes. J'ai su direct quelle chambre je choisirai, sachant que je suis seule dans cette baraque durant mon stage. De la fenêtre de ma chambre, je vois les chevaux manger l'herbe dans leur espace, à côté des écuries. Oui, en fait, il y a toute sorte d'activités, à St Amadour ; du sport, de l'art, mais aussi soin des animaux (des moutons, des poules, des chevaux) et activités équestres. Je jubilais à l'idée de voir la tête de Manon, ma pote de l'IRTS, quand je lui annoncerai qu'il y a des chevaux....

Voilà, j'ai ce que je voulais : un lit, une douche et des chiottes. Me reste à demander à avoir accès à internet si je ne veux pas qu'on me retrouve pendue au bout de deux jours dans ma chambre. Et puis, acheter une bombe lacrymo et un grand couteau, aussi. Parce que bon, c'est pas comme si j'allais vivre dans une grande baraque toute seule, au milieu des bois, entourée de fous, comme disait Nancy.

Lundi 22, c'est mon premier jour là-bas. Si j'ai internet, je me ferai une joie de vous raconter les inévitables catastrophes qui m'arriveront. Bien sûr, je ne vous parlerai pas des usagers, question de devoir de réserve mais je m'arrangerai pour que vous puissiez continuer à vous foutre de ma poire pendant le stage.

A la prochaine, les zamis. Le vieux cowboy au fond de son ranch entouré de chevaux vous salue bien bas.





dimanche 7 novembre 2010

Stage # 1



Bien bien bien. Les choses se décantent. Ca ne signifie pas que j'ai un poids en moins sur la poitrine mais ça veut dire que je sais plus où je vais.

Cette semaine, mes demandes de stage sur Laval ont été entendues et on y a répondu. Bilan : il m'est réservé une place en foyer de vie pour déficients lourds à sévères à La Selle, en Mayenne.
Je ne sais absolument pas à quoi m'attendre, sinon, au fond, la crainte de tomber sur du handicap tellement lourd qu'on nettoie le caca toute la journée.

 Pourquoi avoir choisi celui-ci alors qu'on me proposait une place en ESAT (lieu de travail pour personnes handicapées mais en voie d'autonomie) avec des déficients légers ? Tout simplement parce que le stage en foyer de vie me propose un appartement de fonction. "Pas un trois étoiles, hein, c'est propre mais plutôt spartiate"..... Dans un premier temps, je ne veux qu'un lit, des chiottes et une douche.
Alors évidemment, il faut se dire que ce sera trois semaines par mois, et ce jusqu'au 6 avril. Oui, c'est long. Surtout que (cf. articles précédents), je ne souhaitais pas faire de stage avec des personnes handicapées lourdes.
Et puis, je me dis que, comme ça, j'aurais fait deux critères de stage obligatoires mais chiants à mes yeux : handicap et internat. Du coup, les deux autres années, je serai libre de faire ce que j'ai le plus envie de faire.

Bon, mardi, j'y vais, je pourrai donc vous dire un peu plus ce qu'il en est. Je rencontrerai probablement les personnes concernées, ça me fera une idée de ce qui m'attend. Croisez les doigts pour que je ne tombe pas sur des personnes qui mangent leur caca, qui se masturbent toute la journée.... Je crois que je ne tiendrai pas le coup !





mercredi 3 novembre 2010

Pause musicale

Dans mon salon, assise sur mon canapé, dans les volutes de fumée de ma cigarette, la pénombre, rassurante, qui enveloppe la pièce, mon chat ronronnant sur mes pieds, les yeux perdus dans le vide.

3, rue de Verdun, une année de solitude, de rires et de silences. Nostalgie.







samedi 23 octobre 2010

Petite pause bloguistique

Je fais une petite pause, oui, parce que je crains qu'en postant un article quotidien, vous ne m'envoyiez du Prozac.

Les semaines sont sincèrement très difficiles.
Je suis tombée dans une formation particulièrement archaïque ; il m'arrive de plus en plus souvent de prendre du recul en plein cours et me demander "qu'est-ce que je fous là ??". Depuis deux semaines, ce ne sont plus vraiment des cours, d'ailleurs, ce sont des débats permanents autour de la question des stages, des prises de tête avec les formateurs et inter-promo, bref, ce ne sont pas des moments réjouissants et marrants à raconter.

J'avais conscience que reprendre des études ne serait pas si simple, et la formation me faisait un peu peur mais je me suis toujours accrochée au fait qu'au bout, j'aurai (enfin !) un boulot de garanti. Aujourd'hui, on en est presque à envisager de trainer en justice la formation dans trois ans. Evidemment, c'est la peur qui nous fait réagir, mais quand même, ça vous montre à quel point nous nous trouvons dans une situation épineuse.

Je vous redonnerai des nouvelles quand tout se sera décanté. Quand j'y verrai plus clair, quand je saurai où je vais. J'aurai peut-être retrouvé mon sens de l'humour, qui sait ?

Un petit mot pour Nancy qui doit se soigner et bosser l'ancien français, pour G. qui pleure sur la grammaire et supporte ses ados, pour Sista qui gère sa crise et doit trouver un emploi, pour Dodo qui ne nous voit plus et c'est bien là son plus grand malheur, pour ma femme qui doit me supporter au quotidien et regretter ce 1er août 2009....
Je ne parle pas des autres même si je sais qu'ils sont aussi sûrement dans une période peu propice aux grandes marades. Courage, le bout du tunnel n'est peut-être pas très loin !

samedi 16 octobre 2010

Star wars

Ouais c'est la gueeeeeeeerre ! Va y avoir du sang à l'IRTS !!!!!! gggaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!



Hum hum. Bon, ouais c'est la guerre. Et comme on est tous un peu l'étoile de quelqu'un, d'où le titre.

On parle tellement de ça là-bas que je ne sais trop que vous dire. Sinon qu'on a appris en début de semaine qu'ils ne nous trouvaient pas de stages. Je vous rappelle (ou vous apprend, ça dépend si je vous connais en fait) qu'ils nous ont formellement interdit de chercher des stages nous-mêmes en début d'année, au nom d'un protocole régional patati patata. Bref, on s'est pas inquiétés.

Pis là, BAM, on a plus de stages et ils veulent qu'on fasse nos ccrrrr**** en allant toquer aux portes des institutions pour leur quémander une petite place, pas chère missieu.

On est en guerre donc. Nous on veut pas démarcher comme ça, c'est irrespectueux pour nous et pour les institutions. Donc on va contacter TOUS les médias de la Terre et alentour pour crier au scandale.
En fait, ça craint parce qu'on est censés être en stages dans un mois quoi. Pas comme si yavait pas la pression du temps......

Autant dire que l'ambiance dans l'amphi s'est un poil assombrie. Entre les plus jeunes qui flippent comme des oufs de pas avoir de stage donc leur diplôme final donc ils vont tous mouuurrrriiiiiiiiir, et les plus âgés qui s'organisent pour partir en guerre, les débats vont bon train. Deux clans s'affrontent, l'un soutenu par les grands chefs de la formation, l'autre bientôt par les médias. Qui vaincra ?

Voilà, j'ai fait le tour de la question, ça me gonfle prodigieusement de parler de ça toute la sainte journée, d'autant qu'il y en a d'autres qui galèrent bien aussi, avec leur putain de CAPES pourri, leur mononucléose latente et j'en passe.

Bientôt le mois de novembre et comme chacun le sait, je hais le mois de novembre. Si, si, vous saviez.
Les feuilles mortes qui tombent, le soleil qui se fait la malle, le ciel qu'on peut toucher du bout du doigt, les tristes mines pâles des gens, la pluie qui fout en l'air le bas de mes pantalons et trempe mes chaussettes. Pouah ! Au moins, à Noël, les gens ont la tête de ceux qui ont économisé toute l'année pour gâter ceux qu'ils aiment, il y a des lumières scintillantes partout (et on oublie de penser à l'électricité gâchée, svp), la musique améwicaine suave dans les rues des grandes villes, les Pères Noël blasés dans les grandes surfaces, qu'on évite encore à 25 ans parce qu'on risque de rougir s'il nous offre un bonbon.

Et pis, en décembre, je serai peut-être en stage, allez savoir.....

mardi 5 octobre 2010

Penser à s'inscrire à VDM



Voilà deux jours que je suis dans l'atelier musique. Je vous recontextualise.

Il y a deux semaines, on nous présente 6 ateliers dans lesquels nous devons nous inscrire pour cette semaine que nous vivons, là, aujourd'hui. Bien. Parmi ces 6, il y a un atelier théâtre qui me tente carrément. Je m'inscris. Comme il n'y a pas de place pour tout le monde, ils nous demandent de faire un second voeu. Bien, j'ai mis n'importe quoi, persuadée d'être acceptée en théâtre puisque peu d'inscrits. J'ai donc mis musique, sachant que l'appellation officielle, c'est "atelier d'expression sonore".

La semaine dernière, on nous affiche la liste des noms par groupes. Quoi ?? Je ne suis pas prise en théâtre ?? La faute à un bidouillage pour que tout le monde s'y retrouve (je vous passe les détails), me voilà en atelier "musique". J'ai cherché désespérément quelqu'un avec qui échanger mais impossible, pensez donc.

Lundi : premier jour. L'intervenante fait un tour de table pour savoir qui a déjà joué d'un instrument. Quand vient mon tour, elle me dit "ah, c'est toi... Alice m'en a parlé." Recontextualisation encore ; quand j'ai vu dans quel groupe j'étais et que personne ne voulait échangé, j'ai tenté ma chance auprès d'Alice (une formatrice et ma conseillère pédagogique, je vous rappelle) en essayant de m'incruster dans le groupe théâtre. C'était niet et bon, lundi, j'ai compris qu'elle en avait parlé à notre intervenante. Ca démarre bien donc.

Ne voulant pas être une fille aigrie et fermée d'esprit, je participe activement dans un premier temps aux activités proposées. C'est-à-dire qu'on est tous en rond et on doit faire des onomatopées. Sous différentes formes. Ok..... Bon, ça m'emballe pas des masses et le midi je dis à mes collègues que je ne le sens pas du tout.

L'après-midi, je dois avouer que je commence à en avoir ras le bol de taper dans les mains et sur mes cuisses et de faire des onomatopées. Ca a dû se voir (et, entre nous, je pense que le fait qu'elle sache que je n'étais pas inscrite dans ce groupe a fait qu'elle était particulièrement attentive à mes réactions) et elle m'a demandé ce que j'en pensais. Je suis restée à mon avis très diplomate en disant que je n'étais pas fan des onomatopées mais que les exercices de rythmique m'allaient.

Ce n'est pas vrai, bien sûr. Pour bien comprendre, je compare le truc à un groupe de personnes qui ne savent pas lire et à qui on demande de déchiffrer une phrase. Sauf que dans le tas, il y en a une qui sait lire.
Devinez qui c'est.
Eh bien, c'est pareil là, avec le solfège. Pas de noires, pas de croches, juste des "dam" et des "tapalala" pour montrer le rythme.

Elle nous a également proposé de faire des grands HHAA HHAA et vous allez voir, c'est marrant parce que, à force, on finit par vraiment rigoler !
Mon dieu, la thérapie par le rire..... Jamais je n'aurais imaginé me retrouver dans cette situation un jour. Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer mais j'avais l'image de Yann Barthès en tête, celle où on voit tous ces débiles en cercle, qui se tiennent la main et rient ensemble, sans raison. AU SECOURS.

Alice m'avait dit d'une part que c'était super que j'ai fait de la musique parce que je pourrai partager mes connaissances aux autres et d'autre part que ces groupes étaient fait pour renforcer les liens entre les gens de la promo et aussi de décompresser de la semaine.
Pour le fait de partager avec les autres, dès que je conseille quelqu'un qui a du mal, elle me rembarre en me disant "chacun sa technique, chacun sa technique" et hop, elle impose la sienne.
Pour le fait de renforcer les liens, impossible puisque chaque fois que quelqu'un fait une blague et que les autres rigolent, elle prend l'air patient de celui qui est avec des gosses et qui attend le silence. Pareil si c'est une blague qui lui est destinée : elle répond sérieusement quand c'est ironique.
Et enfin pour ce qui est de décompresser, je peux vous dire que pour moi c'est tout le contraire ! Elle m'insupporte, mais vraiment. Je n'accroche pas, mais pas du tout avec elle. Chaque fois qu'elle demande si ça va, si on y trouve un intérêt, elle me regarde. J'ai donc répondu aujourd'hui, en rigolant : "j'ai l'impression d'être le mauvais élève grincheux de service !" mais franchement, je souriais et j'ai dit ça sur le ton de la blague. Elle m'a répondu que non, mais que je devais faire attention aux autres, écouter leurs attentes (quand elle me demande ce que je voudrais faire dans l'atelier, je lui réponds, normal, mais je précise toujours que ça n'engage que moi et moi seule...), ne pas me sentir agressée et allez, on reprends la petite rythmique de tout à l'heure, celle qu'on fait depuis deux jours (l'équivalent de deux petites mesures, amis musiciens).

Oui ça a été tendu, aujourd'hui, et sérieux, là, de savoir qu'il y a encore deux jours à tirer dans cet atelier, ça me déprime. Non seulement je m'emmerde prodigieusement mais en plus, il n'y a aucun atome crochu entre l'intervenante et moi (vous l'aurez compris). Seuls mes midis sont harmonieux ; je retrouve mes potes de promo, on mange ensemble, on se marre bien et là je souffle.

Vivement lundi. Vivement le retour sur les bancs de l'amphi. Vivement qu'on sache si l'IRTS nous accorde 5 jours de vacances à Noël (ça, c'est une autre histoire bien plus scandaleuse mais ça suffit pour ce soir avec l'atelier), vivement qu'on sache où on part en stage. Vivement la fin de cette semaine qui aurait pu être franchement sympa si j'avais été prise en atelier théâtre ou si l'atelier musique avait une autre gueule.

samedi 2 octobre 2010

Du mieux !

Alors bon, en dehors des multiples péripéties financières qui s'acharnent contre moi, il n'en est pas question socialement. En effet, les deux mémés que nous sommes devenues Margaux et moi avons une vraie vie sociale !!

Ca peut paraitre con comme ça, mais dites-vous que moi, ça fait deux ans que je n'en avais plus de réelle. Ben oui, c'est pas à St Brieuc que j'avais l'occasion tous les soirs de sortir boire un verre, et ce n'est pas non plus avec mes collègues cinquantenaires que j'allais papoter le soir après le boulot.

Aujourd'hui, je redécouvre les joies de retrouvailles entre amis. Je pensais même que ça pourrait être sympa d'instituer une sorte de rituel "verre-du-vendredi" avec G., Nancy et Juju, histoire de bien débuter le week-end. Faudrait qu'on voit ça...

Ce week-end en revanche, on a pas été présentes à l'appel puisque c'est Aurélie, ma copine-prof-de-français qui était de visite à Rennes. On a passé la soirée à l'appart, à discuter et puis la journée en ville avec deux autre collègues de passage pour la journée.
Ce soir, nous revenons d'une petite soirée chez mes amis d'enfance qui organisaient un apéro chez eux.

Le week-end prochain, c'est notre crémaillère. Autant dire que vous serez nombreux à venir dans notre appart et qu'on a bien l'intention de se marrer.

Franchement, ça me fait du bien de vous retrouver, même si le rythme est encore un peu dur à tenir, que je suis vite fatiguée et que je ne tiens plus la route comme avant. Le grand âge, sûrement.... N'empêche. Pouvoir vous voir, rire avec vous, ça m'avait manqué et je suis vraiment vraiment heureuse de pouvoir de nouveau le faire.


Manque juste Sista. Je lis assidûment tes articles, ma belle. Et ton dernier me fait sourire, me rend fière de toi et je suis sûre que tu vas t'en sortir. Que tu ne te lèveras pas à 4h du mat tous les jours pendant un an. Tu me manques, ma belle, mais je sais que ce que tu fais en ce moment est une des choses dont tu avais le plus besoin.

Alors à tous : je vous aime. Pourvu qu'on continue comme ça. Vraiment.

mercredi 29 septembre 2010

Etre maudite....

Il doit y avoir une sorte de mauvais oeil au-dessus de ma tête en ce moment. Vraiment.

Comme j'ai chopé la crève (tu m'étonnes, 5 degrés dehors, 35 à l'IRTS), que je passe mon temps à renifler et à parler d'un voix d'homme, je prends du Dolipran. Oui, pour une fois, je soigne un rhume.
Bon, là n'est pas la question.
Conséquence des conséquences (comme dirait Marinette) : je ne ressens pas la sirène d'alarme mensuelle du fameux mal de ventre ! DONC aujourd'hui, je me sentais parfaitement bien quand, dans le doute, à la sortie des cours de midi, je constate que si si, elles ont bien débarquées.

Réunion d'un petit groupe de travail ce midi : on se pose sur l'herbe, avec nos sandwichs et on papote de comment on va s'y prendre du truc et du bidule. Ce qui est cool, c'est que je suis avec plusieurs personnes de ma promo que j'apprécie particulièrement et, pour une fois, on a l'occasion de papoter donc je suis bien.

13h30, il est temps de retourner en cours. Je dis à Manon et Catseyes que notre petite soirée de ce soir risque d'être compromise vu que je suppute avoir mal au ventre d'ici quelques heures.

Que nenni ! 13h30, tout va bien. 13h40, j'ai très mal au ventre. 14h, je n'ai plus mal au ventre, mais j'ai très chaud, je transpire à grosses gouttes et Manon me conseille de rentrer chez moi. Je préfère attendre la pause pour m'éclipser plus discrètement. Sauf que 14h15, c'est de pire en pire, mes oreilles bourdonnent, les gouttes glissent le long de mon dos : l'horreur ! Manon me regarde et, rassurante, met sa main sur sa bouche en disant "putain ! t'es toute blanche !!"

Je commence à ranger mes affaires pour sortir au plus vite de l'amphi, au moment où le formateur nous dit que ce serait bien qu'on attende la pause avant de ranger nos affaires, de faire du bruit etc. Petit coup de gueule quoi. Et moi, une fois que tout le monde s'est calmé et recommence à écouter le cours, je me lève. Comment se faire repérer quoi.... -__--

Le formateur a cru que je me barrai du cours, genre rien à foutre quoi. Je baragouine des pauvres excuses parce que je sens qu'il faut que je sorte de là très très rapidement.
Il pleuvait dehors, j'étais en tee-shirt et je me suis affalée sur un banc trempé. J'entendais plus rien, je voyais quasi plus rien : la syncope quoi. J'ai juste pris sur moi pour appeler Margaux qui du coup est venue me chercher et m'a ramenée à la maison.

Vraiment chelou comme truc. Même pas mal au ventre cette fois, mais limite je préfèrerai !!
Du coup, je passe un peu pour la fille borderline auprès des mecs que j'aime bien, genre la fille qui va super bien et trente minutes après qui quitte carrément le cours....

Après EDF, l'ordi qui me lâche,
Le mauvais oeil, je vous dis.

mercredi 22 septembre 2010

Premier Lexomil !!!

Et voilà, il fallait bien que ça arrive à un moment donné. Un premier quart de Lexo à l'IRTS. Ppfff....

Je ne sais pas ce qui a joué ; la chaleur plus qu'étouffante de l'amphi, la connerie des futurs travailleurs sociaux qui m'entourent ou bien l'intervenant et surtout son sujet d'intervention cet après-midi... Ou alors tout simplement le gros menu Quick avalé en 20 minutes une heure avant.
Ou tout simplement l'ensemble de tout ça.

Je développe ?

Allez, je développe.
La chaleur de l'amphi. On est dans un assez petit amphi/sauna dans lequel si tu es en bas ça va si tu es en haut c'est chaud (poète un jour, poète toujours). Mais tout le monde se précipite sur les places du bas, pensez bien ! DONC je me retrouve indéniablement dans les places du haut où il fait environ 35 degrés, sans exagérer. Conséquence : même quasi dévêtue, tu passes ton après-midi à t'éventer avec ta règle, soupirant tous les quarts d'heure parce que tu sens que ton déo dove anti-transpirant ne va plus faire beaucoup d'effet d'ici peu.
Alors imaginez après un repas Quick, long bacon/frites/coca light + le nouveau cheese bio parce que c'était tentant de goûter un truc bio dans un fast-food. Forcément, en pleine digestion, cette chaleur ne favorise ni concentration, ni prise de notes (une main qui évente, l'autre qui masse discrètement l'estomac), et encore moins la sensation anxiogène qui s'empare de mon esprit.

La connerie des futurs travailleurs sociaux. Bon, ça, c'était pas à l'ordre du jour donc rien à voir avec la prise du Lexo mais c'est juste mon coup de gueule du jour. Moi je dis : ça fait peur quand on voit les tâches qui seront les futurs éducs de demain. Croyez-moi, je ne pensais pas que ce serait à ce point une caricature. Genre on parle de l'homosexualité très sérieusement parce qu'on est des adultes responsables étant amenés à accompagner ce type d'usagers (oui, le jargon est donc de mise) mais par contre, si quelqu'un fait une blague homophobe, on pouffe de rire et on fait la dinde.
Peu importe qui est autour. C'est-à-dire qu'il ne peut pas y avoir une personne homosexuelle dans leur entourage (de type euh... moi) qui pourrait éventuellement mal prendre leur remarque.
Idem pour le sida. Et c'est comme ça pour tout.
Autre exemple : mise en scène théâtrale d'une situation de repas dans un foyer pour jeunes. Deux qui font les éducs et quatre qui font les jeunes, dont un noir. A la fin de leur petite impro, une des fille qui jouait une éduc dit au noir devant tout l'amphi : "dis donc, tu fais vachement bien le jeune de foyer ! t'as été en institution ou quoi ?!" On a été plusieurs à être choqués hein. Vous inquiétez pas que si ce mec avait été blanc, elle lui aurait jamais posé la question mais c'est un noir, vous comprenez. Les noirs, c'est forcément placé en foyer ! Non ?
Pathétique.

L'intervenant et son sujet d'intervention. Aujourd'hui, journée sur le handicap. Matin sur l'autisme avec un papa qui parle de son fils. Très bien. Après-midi avec un jeune homme handicapé moteur, (c'est-à-dire en chaise roulante, ne pouvant pas utiliser ses mains et avec énormément de problèmes d'élocutions)que je nommerai P. 
Alors bon, moi, je vais être honnête, le handicap, c'est un secteur que je ne connais pas du tout. Et quand je me retrouve face à une personne handicapée mentale, je suis très mal à l'aise. Une personne handicapée moteur, je ne sais pas quoi faire, si je vais la vexer ou autre chose. Bref, je me sens conne d'emblée et j'ai envie de fuir. Je sais, c'est naze.
Bon alors voilà notre P., super intéressant même si ces trois heures passées en sa compagnie nous a demandé l'équivalent de dix heures de concentration, rapport aux difficultés d'élocution. Mais P., il était venu nous parler de la sexualité des personnes handicapées ! Youpi ! Déjà que je suis pas à l'aise, alors là c'est le pompom !!
Première question : "levez la main ceux qui sont à l'aise avec leur sexualité." Nous voilà dans le bain, d'emblée.
Deuxième question : "y en a-t-il parmi vous à avoir un sex toys ?" Allez BAM !
Le but de la manoeuvre était bien sûr de nous montrer que les personnes handicapées ont des désirs, des fantasmes etc. Mais j'avoue que l'entrée en matière était abrupte et j'avais super peur qu'il demande s'il y avait des personnes homosexuelles dans la salle. Je n'aurais pas voulu lever la main mais 1- certaines personnes savent déjà que je suis avec Margaux et 2 - j'aurais eu le sentiment de renier Margaux, ou d'en avoir honte en ne levant pas la main. Dilemne !! Bon, ouf, il n'a pas posé la question. Il a juste montré un de ses films qui commence sur une scène de cul entre un mec handicapé et une nana qui baisent sur une chaise roulante. Sauf que le son ne marchait pas donc la formatrice avait fait arrêt sur image donc on est resté bien 10 minutes / un quart d'heure à se demander si on avait à faire à un film érotique avec acteurs handicapés ou à un film de prévention... ce qui fut bien sûr le cas mais croyez-moi, je sais qu'on s'est tous posés la question pendant cette pause inopinée.

Hop, un quart de Lexo, ça va m'aider à affronter la sexualité des personnes handicapées en cas de film érotique !!

CONSEQUENCE DES CONSEQUENCES (comme dirait Marinette) : chaleur + difficulté de concentration + digestion Quick + pas de prise de notes puisque difficulté de compréhension + Lexomil = la Juju, elle aurait bien piqué un roupillon sur son banc riquiqui de l'amphi !

Mais vous serez heureux et soulagés de savoir que finalement je m'en suis bien tirée, j'ai tout écouté jusqu'au bout et j'ai même travaillé ce soir !

Posez un cierge pour que mes petits camarades évoluent, grandissent, changent, se maturisent, je vous en supplie !

lundi 20 septembre 2010

On joue au pendu ? Mais au vrai, hein.....

Je suis DE-GOU-TEE. A cause de G., mon ordi est complètement foutu. Oui, elle l'a fait tomber brutalement sur le sol et depuis, la carte graphique ne fonctionne plus DONC mon ordi non plus.

Là, j'écris du portable (MAC) de Margaux.

Ouais donc j'en veux carrément à G. qui, bien sûr, n'assume pas du tout ses torts. Une amitié s'est brisée en même temps que ma carte graphique.

Bon ben du coup, pas de longs articles pour l'instant, j'attends juste que la douce Sté me prête son vieux portable et de là, j'espère, je pourrai continuer à communiquer avec vous. Sauf toi, G., que je déteste, évidemment.

Pour patienter, un truc qui m'a fait marrer sur internet aujourd'hui :



Au fait, c'est une connerie pour G. Elle a juste laissé brûler une bougie dessus, c'est pour ça que la carte graphique a crâmé. Mais je ne lui en veux pas ; l'amitié, ça n'a pas de prix. 

samedi 11 septembre 2010

Prévoir une corde, un tabouret et un gros crochet solide........

...... car nous avons appris que nous n'aurons pas de vacances cette année.

Et oui ! C'est ça la magie de la formation d'éduc : pas de vacances, sinon 5 jours en avril. Les autres vacances scolaires, on les passe en stage.

Quelques petits malins ont fait la judicieuse remarque que certaines structures de stages ferment pendant les vacances scolaires donc que ceux qui font leur stage là-bas pourront bénéficier de vacances. Que nenni, leur ont répondu nos formateur ; si c'est le cas, le formateur référant de l'élève lui trouvera toujours un petit quelque chose à faire, de type recherche, ou étude sur un autre lieu de stage.






Note personnelle : penser à racheter un nouveau paquet d'allumettes.

jeudi 9 septembre 2010

Les alcooliques anonymes

Hey mes zamis !

Et voilà, nouvel article pour une nouvelle vie. Je suis officiellement élève éducateur spécialisé en voie directe (c'est-à-dire pas en voie d'apprentissage quoi). Officiellement parce que j'ai ma carte étudiante, avec ma grosse tête de hargneuse dessus et marqué dessus "Institut Régional du Travail Social de Bretagne, carte d'étudiant, nom/prénom/née le/adresse, formation suivie : Educateur spécialisé 2010-2013 et paf signatures, cachet de l'école et à moi la belle vie étudiante pendant trois ans.



Bon, alors cette carte, je l'ai reçu le vendredi 3 septembre, jour de pré-rentrée. Que je vous raconte, quand même, cette pré-rentrée, ça vaut le détour. Donc, rendez-vous à 9h à l'IRTS. Un peu fébrile à l'idée de me perdre comme le jour de l'oral du concours (remember), je pars en avance de l'appart, mais genre en avance, en avance quoi (à peine 3/4 d'heure pour 1/4 d'heure de route en réalité). J'ai peut-être bien fait puisque je ne sais trop ce qui m'a pris de ne pas sortir à Villejean, route que je connaissais, mais de continuer sur la 4 voies vers Saint-Brieuc - Brest..... C'est-à-dire que bon, pour ceux qui ne connaissent pas trop Rennes, j'aurais pu prendre une petite route toute simple qui m'amène vers le nord de Rennes mais j'ai continué sur la 4 voies, un peu intrépide, pour me retrouver sur l'axe menant à Brest.
Bref, demi-tour à Pacé, machine arrière sur la 4 voies. Je vous laisse imaginer ce que donne la fin de 4 voies, au rond point près du Mac Do, un matin à 8h30-45.... Ca ressemble à quelque chose comme 20 minutes de bouchon quoi...

Résultat : arrivée avec 5 minutes de retard à l'IRTS. Ca commence bien. Les élèves sont dans le hall et une nana est en train d'expliquer la procédure de la matinée. Bien sûr, j'ai entendu seulement : "voilà ! C'est clair pour tout le monde ?" et j'ai vu les gens se dispacher à droite à gauche. -__--

Une fille s'est assise sur le banc dans le hall et a sorti son bouquin. Je me suis assise près d'elle et je lui ai expliqué que je n'avais pas entendu le début donc koikis'pass là ? Elle m'a dit que les bacheliers devaient aller dans une salle, question pratique pour les papiers et que nous, on devait attendre et on passerait après. (au final, on a tellement bien attendu qu'on est passé en dernier...). La fille était plutôt froide, arrogante. Je me suis tournée vers mon autre voisine, Manon, donc, qui a des chevAUX et qui est sympa. Le type assis à côté d'elle s'est incrusté dans notre conversation et on a papoté tous les 3 comme ça pendant les quelques 2 heures qu'a duré l'attente pour les papiers.

Je vous passe les détails des papiers, que j'avais un peu énuméré dans mon précédent article, comme quoi il me manquait plein de trucs et qu'en gros, je suis un peu passée pour le boulet de service auprès de mes nouveaux petits camarades, comme dirait ma Mamie.

Mardi, premier vrai jour de rentrée. pas de grève pour nos formateurs, ce qui m'a paru très surprenant pour des travailleurs sociaux m'enfin là n'est pas le sujet. Passons, donc.
Je retrouve donc Manon et s'ensuivent de loooonnnnngs discours sur l'école. Visioconférence avec les autres écoles de Bretagne (Brest, Lorient, Saint-Brieuc, Bruz), un peu pour se la péter je pense, genre "zavez vu ce kon fait des sous que vous nous donnez à l'inscription ??!!".
Le midi, Manon et moi décidons de tester la cafèt' (oui, comme dans Hélène et les garçons) de l'école. Bon, on a vite déchanté : c'est pas vraiment une cafèt', c'est un vrai resto, à 8€60 le plat + entrée OU dessert.
On va au RU, en fait.
...
Fermé. Bon......
Du coup, on s'est mangé un sandwich pas bon dans une boulangerie avec terrasse extérieure donnant sur un des plus grands axes routiers de Rennes. Mmmmhhhh.
En revenant à l'école, on est retombées sur des petits camarades qui nous ont dit que l'autre RU était ouvert et qui se sont bien foutus de notre gueule. Tu m'étonnes.

Après-midi encore plus chiante que le matin, avec un tas d'infos complètement inutiles, genre j'ai été super soulagée d'ENFIN savoir que le lundi matin, il valait mieux arriver en avance, sinon on a du mal à se garer sur le parking. Ou encore que la cafèt' vient d'ouvrir e qu'ils ne savent pas ce que ça donne. Ou que Jojo, l'agent d'entretien, il faut le respecter et donc essuyer par terre si on fait tomber du café ou de l'encre.
Trois heures de.... ça. D'infos nazes. C'est pas comme si on attendait impatiemment notre planning d'examens de l'année, d'en savoir plus sur l'organisation des stages ou encore sur l'organisation des cours !

En plus, et c'est là que vous allez comprendre mon titre, les formateurs parlent de la "maison" quand ils parlent de l'IRTS. C'est une grande famille, en somme, pleine de solidarité, d'humanité, les formateurs se présentent par leur prénom, éclatent de rire ensemble, parlent de leur collègue en précisant que c'est une amie proche etc.... Il y a donc eu des moments ou j'avais l'impression d'être aux Alcooliques Anonymes, où les gens partagent leurs expériences, évoquent leurs doutes, leurs difficultés mais dans une ambiance franchement bonne enfant, amicale et conviviale. Et surtout, surtout, le fameux "Bonjour à tous, moi c'est Monique, votre formatrice de tel domaine de compétence. - (choeur) Bonjoouuur Mooniiique." Voyez le genre quoi.

Mercredi, il fallait amener un portrait de nous, sans marquer notre nom, sans parler de notre parcours, un portrait qui explicite notre originalité, où l'on doit se présenter en insistant sur nos passions etc... Le truc angoissant quand on imagine que ça pourrait être lu devant 75 inconnus.
J'ai pris le "Moi en une seule phrase" de Jota Castro, que G. et Dodo connaissent bien et j'en ai fait une version simplifiée.
La fille froide et arrogante, que j'appelerai Catseyes car son prénom est vraiment très original donc je préserve un peu son anonymat, s'est installée près de moi et là, je me suis rendue compte qu'on risquait de finalement vachement bien s'entendre. Elle n'était plus ni froide ni arrogante, au contraire, j'ai trouvé un mix entre Nancy et G. Distante comme G. peut l'être et éternelle insatisfaite comme Nancy. Casse-couille, en somme. Comme moi ! Une belle personnalité quoi.

On a mangé au RU, ce coup ci. On a suivi le mouvement, Manon et moi. Pas deux fois de suite ! Donc on s'est fait un petit repas en trio et c'était super sympa. Ca m'a soulagée aussi, moi qui avait peur de me retrouver en grosse rémi...

Bon, idem pour la fin de journée donc imaginez vous un amphi avec échos, dans lequel 75 personnes lisent un texte chacun leur tour, chaque texte étant applaudi par l'intégralité de l'amphi, et ajoutons en plus les 20 derniers textes lus avec un micro......
2 Nurofen en rentrant le soir.

Aujourd'hui, ENFIN ENFIN on est entrés dans le vif du sujet. Enfin, on a pu écrire, prendre des notes et suivre un cours, un vrai. Enfin, on a eu nos plannings, nos dates d'examens et leur contenu et on en a su un peu plus sur les stages (bien que ces derniers sont consacrés à la journée de demain). Donc, alleluia, j'ai commencé à remplir mon cahier. J'ai moins mal à la tête, j'ai moins vu le temps passer et c'était intéressant. Flippant, aussi, forcément, parce que les formateurs nous briffent sur ce qui nous attend. Limite, c'est leur kiff de nous raconter l'agression d'un professionnel, ou la tentative d'assassinat d'un éduc par une personne handicapée. Quand on sait que ce sont des cas exceptionnels, on se demande quel est l'intérêt de nous raconter ça, sinon de nous faire quitter l'amphi et courrir sous notre couette pour ne pas voir la misère du monde ?!!

Bon, je critique, je critique mais au fond, je suis vraiment contente d'être là. Un peu fière, aussi, même si ça, ça va passer avec le temps.
En plus, je suis un vrai boulet à l'école. Dès qu'une maladresse est à faire, je la fais, c'est dingue ! Comme si Margaux prenait possession de mon corps la journée et faisait toutes les conneries que je ne ferais pas d'habitude. Genre acheter mes tickets de RU et, pour trouver ma carte étudiante, retourner mon porte-monnaie donc toutes les pièces s'éparpillent à mes pieds. Genre faire tomber la pile de document qu'on se fait passer entre les rangs. Genre trébucher tous les 15 mètres. Genre tenter de prendre du ketchup au RU et en foutre partout parce que je suis celle qui est tombée sur LE pot de ketchup défaillant.
Bref, les autres, Manon, Catseyes et David (le type du premier jour) me regardent d'un air à la fois navré et amusé. J'espère que ça ne va pas durer sinon le côté amusé risque de se transformer en côté exaspéré...

Voilà pour ma rentrée. Je tiens à noter aussi que le premier soir, le mardi, quand je suis rentrée à l'appart, un bain moussant m'attendait, avec bougies et petite musique, coca light et kinder bueno à disposition. Alors, évidemment, ce ne sont ni MF ni Daz qui l'ont fait donc je n'ai pu conclure qu'à Margaux.
C'est pas un amour de femme ça ?

Je tiens à noter aussi que dans notre quartier, il y a décidément des chats très inquiétants. Je vous avais parlé de gros chats sans poils qui rodait sur le balcon, la nuit venue. Je l'avais noté sur Facebook. Bon, ben ce monstre, là, il ne revient plus beaucoup, et c'est tant mieux vu comment il faisait chat sorti du clip de "thriller".
Mais maintenant, on a un autre souci ! Il y en a un autre qui est là TOUT LE TEMPS. Sans déconner, il est là du matin au soir, assis sur notre balcon, à regarder dans l'appart. Il est mignon, hein, mais juste carrément flippant, en fait. Limite on se demande à quel moment il mange/fait sa toilette/dort puisqu'il est là toute la journée et la soirée à nous regarder. Même les chattes (enfin, MF quoi, parce que c'est pas comme si Daz passait son temps à ronfler sur le fauteuil du bureau, ignorant complètement l'intrus) veillent au grain. Je vois bien qu'MF n'est pas tranquille, a le regard scrutateur et qu'elle est à fleur de peau en ce moment.
Alors on ne sait pas quoi faire avec ce chat, parce que ça fait quand même 3 jours que ça dure, ce truc. On n'ose ni le caresser ni lui donner à boire ou à manger, de peur qu'il prenne ça pour une adoption. On a pitié en journée et on a peur quand la nuit tombe et qu'on ne voit que les deux billes jaunes derrière la fenêtre.





HELP

samedi 4 septembre 2010

Retour en Rennie, two years later...

Et voilà, je ne retrouve de nouveau en Rennie, installée dans un appartement de grande personne, avec Margaux. Moi qui avait quitté la Rennie célibataire, persuadée de quitter la région au bout de quelques mois et surtout, ne jamais revivre dans cette ville....
Ne jamais dire "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau".

Alors bon, après un mois passé à ne penser qu'au déméngement, et comment on va empaqueter les affaires, et qui viendra, et comment on s'organise au niveau du camion et du ménage, bref, après un mois passé à me prendre la tête inutilement, le grand jour est arrivé.
Briochie : Luc, Margaux, Perrine, Jérôme et moi-même pour descendre mes quelques affaires de deux étages. Fastoche. L'ambiance est à la franche camaraderie, aux calembours matinaux et à l'optimisme averti.
Sur la route, Perrine me raconte ses déboires familiaux. 1 mois dans le Ch'nord avec ses anciens potes restés moisir là-bas et famille de tarés, Plus Belle La Vie, à côté, c'est une série pour Disney Chanel....


Rennie : Catoche, la poupinette, Dodo, G. et son homme, mon beauf' nous rejoignent. C'est parti pour s'empiffrer de pain pâté, de bières et de cocas. C'est que tout le monde rit, plaisante, mais au fond, tout le monde pense à la même chose. A cette chose qui plane comme une ombre croissante, prête à venir à bout de ces vaillants déménageurs de l'extrême ; les 4 étages sans ascenceur de Margaux, son vaisselier de 3 tonnes 5, son canapé, sa machine à laver et sa gazinière qu'il faudra descendre de 4 étages sans ascenceur.

Il est temps de partir, et là, mon père, ce sauveur, propose que 3 personnes restent pour déblayer le terrain dans le nouvel appart. Catoche se propose généreusement, rapport à son bras qu'elle peut rien porter. Dodo fait parti de cette élite sur laquelle le doigt de Dieu vient de se poser. Luc (Dieu, pour le coup), termine en me disant d'un ton impérieux que je dois rester aussi puisque je sais où vont les affaires. D'un côté, ça m'arrange (j'ai fait l'expérience d'une dizaine d'AR dans les escaliers quand il a fallu descendre les poubelles de merdes cumulées par Margaux et ne souhaite pas retenter l'expérience) ; de l'autre, je me dis que c'est moyen que je reste me la couler douce à l'appart pendant que mes potes triment dans ces putains d'escaliers à la con. Sur l'insistance pesante et presque suppliante de l'assemblée, je dois rester.



Une demi-heure plus tard, les affaires sont déblayées et nous restons papoter sur le balcon, attendant que les autres, exténués, reviennent de leur périple.
Ils arrivent, les traits tirés, la sueur collant leurs maigres vêtements sur leur peau salie, les yeux emplis d'une souffrance qu'ils n'oublierons jamais. Fort heureusement, la petite équipe restée au nouvel appartement a prévu les ravitaillements et offre une tournée de bières aux courageux déménageurs. Uen lueur d'espoir renait et chacun rentre chez lui, harassé mais satisfait du travail accompli. Fier, peut-être même.

Bon, c'est pas le tout, mais il faut encore nettoyer l'appartement de Margaux (je vous passe les détails, vous en avez suffisamment eu de terribles jusque là ; pas la peine de tomber dans le gore non plus), mon appartement et ses travaux peinture (ne plus JAMAIS mettre de pâte à fixe partout sur des murs blancs) et vider les cartons du nouvel appartement, ranger, trier, parfois jeter, nettoyer. A l'heure qu'il est, la grosse partie est faite mais la chambre d'amis ressemble plus à un cagibi qu'à une chambre d'hôte avec petit chocolat sous l'oreiller...

Autant dire que je déteste les rentrées. Celle-ci en particulier, avec ce énième déménagement, et les sous qu'il faut sortir (caution, premier loyer, honoraires agence), avec la pré-rentrée dans un établissement que je ne connais pas, et les sous qu'il faut sortir (580 euros de frais d'inscription) et avec, bien entendu, toutes les merdes qui vous tombent sur le coin du nez, pas prévues du tout et qui font mal, presque autant que 4 étages sans ascenceur. Je parle bien sûr d'EDF qui me réclame 350euros en plus des 50 euros mensuels payés tout au long de l'année, je parle aussi d'EDF qui nous pompe au bas mot 2heures de forfait pour ouvrir, simplement ouvrir notre nouvelle ligne, je parle aussi de l'IRTS qui me réclame une attestation de vaccins à jour alors que j'ai perdu mon carnet de santé depuis pppfffiiioooouuuu au moins (mais bon, ma douce Catoche l'a retrouvé et ça fait une chose d'arrangée), je parle également de l'IRTS qui me demande la feuille Pôle Emploi qui certifie que non seulement je vais être payée pendant la formation, mais aussi que j'aurais la Sécu des demandeurs d'emploi. Sauf que cette feuille, faut bien que Pôle Emploi me la fournisse. Or, pour l'avoir, cette feuille, il faut que le rectorat m'envoie une feuille (jaune). Après 15 coups de téléphone, j'ai eu enfin la personne qui s'en charge et qui me l'envoie par la poste. Cool. Allo, Pôle Emploi ? J'aimerai un rendez-vous rapidement, pour percevoir mes indemnités assedics et avoir la fameuse feuille que je dois filer à l'IRTS. ... Le 27 septembre, pas avant ?? Bon ben....

Voilà ? C'est chiant à lire hein ? C'est encore plus chiant à vivre. Mais c'est le lot commun de tous, il faut passer par là, c'est vrai. C'est juste que ça fait beaucoup, là.
Bon, le bon côté à l'IRTS, c'est que j'ai rencontré des gens sympas et que je sais que mardi, je ne serai pas toute seule, grosse Rémi sur son banc en cours. J'ai une certaine Manon qui a l'air cool et qui a des chevaux (bon plan week-ends !) avec qui je m'entends bien et à qui j'ai dit (attention, c'est un peu olé olé mais j'ai osé) : "A mardi !".

Je vous poste un article pour vous raconter mes permiers jours à l'RTS, parce que je sens qu'il y aura matière !

jeudi 26 août 2010

Souviens-toi, c'était un jeudi, souviens-toi, on s'était promis....

Et voilà, dernière soirée en tête à tête avec ma sista. Nous sommes allées à La Proue, évidemment ; manger des pâtes aux coquilles St Jacques, évidemment.

On pourra dire qu'on s'est fait plaisir ! Apéro, repas, dessert et café.
"On juge un resto à ses chiottes et son café gourmand".

Quelques clopes fumées dehors. "On préviens la serveuse non ? - Ben non, on s'en fout, on sort !". Bon, on prévient la serveuse quand même, qui met six plombes à se renseigner d'où en sont nos plats. Une fois dehors, une véritable mésaventure nous attend. Bon, certes, c'est contextuel mais c'était drôle quand même. Un fou violent descendait la rue pendant qu'on fumait notre clope et a littéralement shooté dans les chaises en plastique de la "terrasse". La serveuse/gérante-pas-très-aimable est sorti en braillant "NAN MAIS CA VA PAS NAN ??". Là, le fou est revenu sur ses pas et a demandé "Hein ? Quoi ? Qu'est-qu'i ya ?". La serveuse a vu que c'était un fou violent alors elle a marmonné quelques trucs mais genre "nan nan c'est pas grave". Le fou violent a expliqué, bourré de tics nerveux, que sa jambe le grattait beaucoup donc c'est pour ça, en fait, qu'il shootait dans les chaises, et oh tiens, là, ça le re-gratte et bam ! il a re-shooté dans d'autres chaises.

Mel est allée ramasser la chaise pendant que le fou violent tournait au coin de la rue. Et là, (et c'était très drôle mais contextuel), Mel a gueulé "allez, viens là, espèce d'enculé !". Les gens de la terrasse se sont marrés, genre la nana qui ouvre sa grande gueule une fois le danger passé.
Bon, c'était pas palpitant, j'avoue, mais ça nous fera rire quand on relira cet article dans quelques semaines...

Bon, et puis, on est retournées chez elle, on a continué à papoter et tout et puis Margaux nous a rejointes. A ce moment là, qui, OUI QUI, a lancé l'idée de faire du spiritisme, comme au bon vieux temps et en plus, Margaux, elle en a jamais fait donc ça pourrait être marrant.

Nous voilà donc attablées, à 1heure du mat', autour d'un cercle de lettres, nos doigts posés sur le verre à pied au bruit insupportable. Bon, on a jamais réussi à avoir un mot correct qui signifie quelque chose mais Margaux a pu constater d'elle même que NON ON NE POUSSE PAS LE VERRE !!

Je pense que finalement, ce qu'on a surtout réussi à faire, c'est réveiller Tinemar à cause de la ballade stridente du verre sur le vieux bois de la table de cuisine.
NB : on a quand même réussi à faire bouger un paquet de clopes, aussi....

Et puis, 3heures du mat' sonnent et on doit rentrer. Ca y est, c'est l'heure des "au revoir". Je ne suis pas douée pour ça alors un calin vite fait, un bisou et une vanne pourrie suffisent. Si je force trop sur le pathos, je risque de pleurer, comme un gros PD. La honte.

Bon ben voilà, sista. Que dire de plus ? Bon voyage, éclate toi au maximum, ne te perds pas, ne te bourres pas de Lexomil, envoies nous un mail de temps en temps, prends des photos et surtout ouvres tes yeux.

Je t'aime, mais amicalement ? Bes besious sista.



Et un petit clic ici pour un remember d'amour.

samedi 21 août 2010

Bye Bye Birdy

Et voilà, elle a fait sa soirée de départ. Elle a dit au revoir à ses amis. Elle ne les verra pas pendant un an. Elle vivra autre chose mais elle voulait chanter une dernière fois ça fait rire les oiseaux avec eux.

Elle est heureuse de partir, je crois. Alors je suis heureuse pour elle. Elle me manquera, c'est sûr. Je ne vais pas entendre ses conneries qui me font rire comme une débile. Je ne vais pas ouvrir MSN en sachant pertinemment qu'elle se planque sous un faux "hors-ligne" et qu'on tapotera sur nos claviers respectifs pendant des heures. Je saurai déjà qu'elle n'y sera pas, sur MSN ; le décalage horaire....
On ne va pas non plus partager les dernières histoires, les derniers coups de coeur, les derniers coups de gueule et les souviens-toi, en étant absolument captivées par ce que l'autre raconte. Ou alors on le fera superficiellement. Loin quoi.

Pour mieux se retrouver ensuite, évidemment.
Je l'aime, elle le sait. Et c'est pas un océan, 15 baleines bleues et 3 caribous qui vont nous empêcher de partager nos vies (bon, merci Internet....).

Envoie moi une carte de la Céline nationale, don't forget !
Bon voyage, ma belle....


*on voit pas bien les images et Margaux a grave galéré avec ce truc, mais, au départ de Paris, Mel, tu as une tête de Française avec ton béret ; au milieu, tu as une tête complètement enfumée (rapport au tabagisme en avion) et à l'arrivée, tu es toute étonnée de ce que tu vois*

samedi 14 août 2010

Et paf ! je suis une sacrée rebelle !


Après en avoir entendu parler pour la première fois chez Nancy il y a quelques mois, et en ayant discuter avec Marie, ado de 14 ans, totale groupie de Saez, je me suis lancée quelques vidéos du débat autour de cette affiche.
* clique sur le titre de cet article pour en savoir plus, tu verras, c'est facile et vraiment intéressant *

Conclusion : malgré le risque délibéré que je prends, je décide de l'afficher sur mon blog, au moins autant visité que le métro parisien. Si si. Prendre des risques aussi fous, c'est être jeune et con, non ?

Arttoy ? Non, Arttoy est partie, et laisse place à.....

PRINCESSE CONSUELA BANANA HAMMOCK !

Si ce nom vous évoque quelque chose, détrompez-vous de suite car j'ai envie de dire : aucun lien, fille unique.

Alors bon, ben, me voilà de retour. Hâte de vous (re-re-re)faire partager mes grands moments de loose, mes déclarations d'amûûûr, mes angoisses qui virent souvent en catastrophes, bref, tous ces moments qu'on a déjà vécu ensemble depuis deux ans quoi. Mais j'ai envie d'insérer plus de photos, de liens et tout, histoire de rendre le truc plus vivant.

Bon, sinon, vous avez vu, juste au-dessus là ? Il y a un sondage, c'est un truc que propose Blogspot, c'est pas mal. Alors, c'est limité dans le temps donc je vais tenter de mettre régulièrement des sondages, aussi hilarants que celui-ci.... hum -__--
(NB : mon bonhomme blasé est tout à fait représentatif, ce n'est pas une faute de frappe, c'est rapport à mon équerre dans l'oeil et la cicatrice qui en découle)

J'espère pouvoir mettre des photos de moi et Margaux nues, aussi, pour augmenter les visites...enfin je sais pas... j'y réfléchis quoi.
En attendant, en consciencieuse geek-sans-photoshop, voici un autoportrait-sous-paint :